SARS-Cov 2 infection and anti-tuberculosis immunity: temporal association or real protective role? (preprint)

Introduction: According to the literature consulted to date, there is epidemiological heterogeneity of covid 19 between countries depending on their vaccination policy, in particular BCG vaccination. These findings have led to several hypotheses, including the protective role of immunity induced by the BCG tuberculosis vaccine against Covid-19 infection. The immunity induced by the BCG vaccine significantly increases the secretion of pro-inflammatory cytokines, in particular IL-1B, which has been shown to play an essential role in antiviral immunity. This cross-immunity, although not specific, if highlighted, is a real providence that must be taken advantage of in the face of this pandemic. The main objective of this study is to rule out or confirm that anti-tuberculosis immunity protects against SARS-COV 2 in our context. Materiel and methods Two groups will be compared: cases infected with the virus and controls who have never been infected with the virus. Both case and control groups will undergo a tuberculin skin test: the intra dermal tuberculin reaction (IDR). Results: We found that our control group had a high IDR immunity value, with an IDR tuberculin positive percentage of 67.2%. This suggests that immunity to IDR is a protective factor against coronavirus disease. Conclusion: The hypothesis of nonspecific anti-tuberculosis protection deserves further verification studies; it would have large positive repercussions for developing countries.

Les réactions cutanées aux équipements de protection individuelle COVID-19, une enquête auprès des professionnels de santé du nord du Maroc

Introduction Depuis la pandémie de COVID-19, plusieurs structures et organisations travaillent en continuité y compris les professionnels de santé pour vaincre le virus SARS-CoV-2. Pour se protéger ils doivent prendre plusieurs mesures de protection;cependant l’utilisation fréquente de ces mesures peut entraîner des réactions cutanées. Notre étude visait à déterminer la fréquence et les facteurs de risque de ces réactions chez les professionnels de santé du nord du Maroc. Matériel et méthodes Un questionnaire en ligne a été opté, envoyé à 500 personnels de santé de la région. Il comportait 9 rubriques ;chacune consacrait à un seul moyen de protection ainsi que la fréquence de son utilisation, la durée des symptômes et les lésions observées après port. L’analyse statistique a été réalisé par notre équipe d’épidémiologie et les données ont été analysé selon le programme SPSS. Les résultats de ce travail ont été déjà publiés : doi: 10.1093/annweh/wxab018. Résultats Au total, 273/500 ont répondu au questionnaire (55 %). La prévalence des effets indésirables était de 80 %, y compris les réactions secondaires au port des lunettes (58 %), au port des masques (57 %), après port des gants et lavage des mains (45 %), après port des visières (23 %) et (11 %) après port de combinaison. L’utilisation d’eau de Javel était associée de façon significative aux réactions cutanées des mains (p<0,001). Par ailleurs, nous avons trouvé qu’une utilisation plus de deux fois par jour des crèmes hydratantes diminuent le risque de lésions cutanées au niveau des mains (p=0,038). Les réactions cutanées secondaires au port des lunettes étaient significativement liées à la durée d’utilisation (p=0,05). De même, les réactions secondaires à l’utilisation régulière de vêtements de protection étaient liées à la fréquence de leur utilisation (p=0,05). Discussion La pandémie COVID-19 a accru l’utilisation des équipements de protection individuelle et les règles d’hygiène. Nous avons interrogé les professionnels de la santé du nord du Maroc et nous avons constaté que 80 % de ces personnes ont signalé des réactions cutanées secondaires aux activités et la charge de travail. L’utilisation de l’eau de Javel pour le nettoyage était associée à un risque accru des lésions cutanées des mains, et le reste des réactions secondaires aux autres équipement, autres que les gants, étaient surtout constatées après une utilisation de longue durée (plusieursjours de garde par semaine ou port prolongé). Par conséquent, l’utilisation excessive de ces équipements et une hygiène intensive peuvent, le plus souvent nuire la qualité de la peau.

What would be the impact of COVID-19 on liver function of a patient with chronic hepatitis B? About a case and literature review.

Liver damage during COVID-19 disease has been described in numerous studies. Its mechanism is poorly understood. It is mainly reserved for severe forms and is manifested by abnormalities of the hepatic assessment and more particularly cytolysis. Particular attention must be paid to patients with chronic liver disease, both in terms of follow-up and treatment. We wanted to know the evolution of COVID-19 and its treatment, on the liver function of a 27-year-old patient followed for chronic non-cirrhotic hepatitis B at the Hassan II University Hospital in Fez. Our patient had stopped the antiviral B treatment and presented COVID-19 infection with minimal to moderate impairment. The initial evaluation showed cytolysis at 4 times upper limit of normal (ULN). Management consisted in the immediate resumption of Tenofovir in combination with hydroxychloroquine (HCQ) and azythromycin with good clinical and biological evolution.